En France, le surpoids et l’obésité concernent 54 % des hommes et
44 % des femmes .Si l’obésité est en elle-même une maladie qui se traduit
par une accumulation excessive de
graisse dans le corps, elle peut aussi être à l’origine de graves
complications. Comme le surpoids, elle expose au risque de développer des
pathologies cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques et articulaires mais
aussi des cancers, et réduit l’espérance de vie. Sans parler du retentissement
psychologique induit par la prise de poids.
Pour comprendre quelle est la différence entre obésité et surpoids, il faut en premier lieu calculer l’IMC. L’Indice de Masse Corporelle donne une estimation de la corpulence d’un individu et s’obtient en divisant le poids par la taille au carré. On parle de surpoids avec un résultat compris entre 25 et 30 kg/m², et d’obésité à partir de 30 kg/m². Le tour de taille est un autre indicateur à surveiller ainsi que la courbe de croissance chez l’enfant.
Obésité et surpoids sont dus à un déséquilibre entre apports en calories et dépenses énergétiques. L’hygiène de vie est le principal facteur de risque : une alimentation inadéquate avec des portions trop importantes et/ou trop riches en gras et en sucre, couplée à un manque d’activité physique. Le stress, le manque de sommeil, la consommation d’alcool, l’arrêt du tabac sont d’autres facteurs favorisant la prise de poids. Certains traitements médicamenteux et des prédispositions génétiques également. L’identification précoce des causes et des habitudes de vie contribue à une prévention plus efficace et à une meilleure prise en charge du surpoids et de l’obésité.
L’obésité infantile augmente les risques d’obésité et de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte. Aussi, la prévention du surpoids et de l’obésité doit commencer dès l’enfance avec le suivi de l’IMC et de la courbe de corpulence. Cela passe par une alimentation variée et équilibrée et par la pratique d’activités physiques régulières en dehors de l’école.
Chez un adulte atteint d’obésité, les mesures d’hygiène de vie sont souvent complétées par l’accompagnement de professionnels de santé. Mieux vaut consulter régulièrement un nutritionnisteplutôt que tester un régime draconien décrit sur Internet. Un suivi psychologique peut aussi s’avérer bénéfique pour soutenir une démarche de perte de poids. La chirurgie bariatrique est une autre stratégie thérapeutique, envisagée seulement en dernier recours chez les patients âgés de 18 à 60 ans présentant un IMC supérieur à 40 kg/m² (ou à 35 kg/m² avec une complication associée).
⚠️ les besoins nutritionnels étant variables en fonction de l’âge, du poids, de la taille, du sexe et du niveau d’activité physique, si vous devez suivre un régime particulier, parlez-en d’abord à votre médecin traitant.
Mis à jour le 07 Août 2023